LA COMPTABILITE DES
PROFESSIONS DE SANTÉ
Vous êtes médecin, pharmacien, chirurgien-dentiste, infirmier, kinésithérapeute… de nombreuses réformes vous obligent à être attentif aux décisions politiques, fiscales et sociales :
du temps en moins à consacrer à vos patients.
Une connaissance pointue de votre secteur d’activité nous permette d’accompagner de nombreux professionnels de la santé.
Nos équipes vous accompagnent quotidiennement dans la gestion et le développement de votre activité.
- Nos équipes vous aide à optimiser votre situation fiscal et social personnelle (choix du la forme juridique et fiscale)
- Nos équipes vous aide à optimiser votre situation financière par la mise en place de tableaux de bord simples, efficaces et … personnalisés
- Nos équipes vous aide à optimiser la gestion de votre personnel salarié (établissement des fiches de salaires, contrat de travail, procédures contentieuses …)
Pourquoi nous ?
et pas un autre cabinet ?
– De la compétence
– Une organisation de travail qui vous fait gagner du temps
– Un suivi régulier et sérieux par des professionnels qui connaissent votre métier
– Des conseils judicieux pour vous
pour s’installer seul ?
1. La micro-entreprise
Le statut de la micro-entreprise a quelques avantages pour les professionnels de santé : il est adapté à une pratique plus ponctuelle que régulière, sa gestion est allégée, et il requière peu de coûts administratifs – comptabilité, secrétariat…
Il reste toutefois limité à un chiffre d’affaires annuel qui ne doit pas dépasser un seuil réévalué tous les ans.
Toutes les professions de santé ne peuvent y adhérer. Seuls les professions pouvant cotiser à la CIPAV peuvent être micro-entrepreneur comme :
• Les ergothérapeutes,
• Les psychologues
• Les psychomotriciens
• Les diététiciens.
2.L’EI et l’EIRL
L’entreprise individuelle est une option possible, elle a l’avantage d’être très simple à créer. Sans personnalité juridique à part entière, elle ne nécessite aucun dépôt de statut, pas de capital social de base… Dans la mesure où la personne physique ne se sépare pas de son activité, les biens de l’activité sont confondus avec le patrimoine personnel du professionnel. Elle est imposée sur le bénéfice.
Le praticien ne se verse pas de salaire, et peut prélever de l’argent dans sa trésorerie quand il le souhaite, mais en cas de dette ou en cas de litige, sa responsabilité est entièrement engagée, ses biens personnels peuvent être saisis.
L’intérêt de l’EIRL – Entreprise individuelle à responsabilité limitée – est alors de limiter cette responsabilité au patrimoine affecté. Il suffit pour cela de déposer un formulaire de création d’EIRL, ainsi qu’une déclaration d’affectation, et d’ouvrir un compte dédié. L’option pour l’impôt sur les sociétés – IS – est possible, permettant un versement de dividendes et de rémunération.
3. La SELARL Unipersonnelle
Comme toutes les SEL, la Société d’exercice libéral à responsabilité limité – SELARL- est réservée aux professions libérales règlementées comme les sages-femmes, les médecins, les pharmaciens, les professions paramédicales…
Lorsqu’elle est composée d’un associé unique, elle est unipersonnelle, et sa responsabilité est limité au montant de ses apports. Dans un cadre assez souple, ses statuts doivent être rédigés à sa création, et ses comptes doivent être déposés annuellement.
Un avantage de la SELARL unipersonnelle est également la possibilité d’opter pour l’imposition sur le revenu – IR- comme pour l’imposition sur la société – IS. Dans ce cas, il est possible de se rémunérer soit en tant qu’assimilé salarié, soit en récupérant des dividendes.
Il est possible de séparer les honoraires.
1. Le contrat d’exercice en commun
Officiellement appelé le « contrat d’exercice professionnel à frais communs », le contrat d’exercice en commun permet d’organiser la relation entre plusieurs professionnels de santé, autour d’une mise en commun des frais sans mise en commun des honoraires.
Très simple dans son fonctionnement comme dans sa mise en place, elle n’est soumise à aucune formalité d’enregistrement. Facile à établir, il convient toutefois de lister avec précision tous les types de frais qui seront mis en commun. Cette forme est conseillée lorsque chacun possède ses propres locaux, voire son propre matériel, et n’a que peu de besoins en frais partagés.
A la différence de la Société civile de moyens – SCM – aucune personnalité juridique n’est créée.
2. La Société Civile de Moyen
La Société Civile de Moyens est également un partage de moyens sans que les fruits de l’activité – les honoraires- ne soient mis en commun. Avec plus de précision que le contrat d’exercice en commun, des statuts sont rédigés pour organiser la société, une personnalité juridique est créée. Les investissements peuvent être réalisés à son nom, et les praticiens gardent leur indépendance. Elle a l’avantage de limiter les litiges en organisant pour le mieux la répartition financière.
En tant que société civile, la SCM ne peut réaliser de bénéfices.
1. Les Société d’Exercice Libéral
La SEL a été créée pour que les professions réglementées exerçant en libéral puissent former elles-aussi une société de capitaux. En fonction de leur fonctionnement, il en existe 4 types :
• La SELARL
• La Société d’exercice libéral à forme anonyme – SELAFA
• La Société d’exercice libéral par action simplifiée – SELAS
• La société d’exercice libéral en commandite par actions – SELCA
La fiscalité, le fonctionnement, les obligations diffèrent suivant leur forme.
Malgré des formalités assez importantes, les SEL ont l’avantage de préserver l’indépendance de chacun des membres tout en permettant de créer une structure solide, de céder des parts, de faire des investissements…
2. La Société Civile Professionnelle
Moins contraignante, la SCP permet elle aussi une mise en commun de recettes et de moyens, avec un partage des bénéfices. Au contraire de la SEL, elle est une société de personnes, et relève alors de l’impôt sur le revenu – IR. La rémunération du gérant de la société dépend du résultat.
Elle peut regrouper les professionnels d’une même profession jusqu’à 10 personnes. Chaque membre est responsable solidairement, en cas de faute ou de litige.
L’impôt est calculé différemment selon qu’il s’agit de l’exercice de marchand de biens en société ou en entreprise individuelle.